Textes inspirants

Paroles de sagesse pour nourrir l'âme et éclairer le chemin vers la vérité de l'Être

Si je voulais partager un message avec le monde entier...

Je dirais ne vous inquiétez de rien.

Vous vous en souvenez, vous n'êtes pas ici par accident. Même sous cette forme. C'est juste un costume que vous devez porter pendant un certain temps. Mais celui qui est derrière ce costume, celui-là est éternel.

Si vous le savez et avez confiance en cela, vous ne réagirez pas et n'agirez pas si prématurément.

Vous resterez simplement silencieux et permettrez à votre esprit de revenir gentiment dans votre cœur. Ensuite, vous commencerez à voir à partir de votre état naturel.

Votre cœur est si plein d'amour et de paix.

Vous n'avez pas besoin d'aller en Inde pour trouver la paix, vous n'avez pas besoin d'aller dans l'Himalaya ou dans les Caraïbes pour trouver la paix et le bonheur parce que c'est juste là où vous êtes.

Je veux partager quelque chose avec vous :

Quand vous dites " Je "...

Le vrai sens de " Je " c'est la Joie, c'est le Bonheur, c'est la Vie et le Témoin de la Vie.

Toutes les autres choses passent à côté. Comme des nuages ​​dans le ciel. Vous ne voulez pas vous accrocher à aucun nuage, sinon combien de temps cela va-t-il durer?

Laissez-les passer. Laissez-les passer.

Quoi qu'il arrive dans la vie, tout va bien.

Soyez simplement Heureux, Heureux, Heureux !

Mooji

ÊTRE RIEN C'EST ÊTRE TOUT

En raison de l'ignorance, les gens s'identifient à leur corps. Cette identité prendra fin au moment de l'incinération ou de l'enterrement. Ce que vous êtes en réalité, tel que je vous l'indique, ne sera pas détruit. Il se sépare du corps du défunt. Ce qui quitte le corps, c'est la forme de Dieu. La connaissance croit à la mort en raison de l'ignorance. Si la mort était une réalité, même dans un seul cas, tous les êtres vivants seraient morts. Un corps est vivant grâce à la conscience. A cause de la séparation avec la conscience, on pourrait dire que le corps est mort. Comme vous êtes la conscience et pas le corps, vous n'avez pas de mort.

Il n'y a pas de Dieu différent du dévot, et aucun fidèle différent de Dieu. Ce dévot est la conscience, ou le Dieu ancien. Vous n'êtes pas conscient de cela en raison de votre identité du corps et de la certitude de la mort. L'univers entier est composé de cette conscience unique, en raison de quoi vous savez que vous existez. Être régulièrement en méditation et pendant de longues durées, c'est la marque d'un véritable enfant du Guru. À tout moment , en cas de difficulté, chantez : "Guru, Guru". Celui qui est sans peur en toute situation n'a pas de mort du tout.

Nisargadatta Maharaj

CE QUI EST PERMANENT NE PEUT PAS ÊTRE ATTEINT

Consciemment, reconnaissez où vous êtes toujours. La reconnaissance n'est pas d'atteindre un nouvel état, bien que la reconnaissance donne naissance à des états exquis, sublimes.

Il y a des traditions qui enseignent comment atteindre des états grandioses, puissants, yogiques. Ce que je pointe est « qui sommes-nous toujours? »

Tout ce que nous atteignons n'était pas là avant que nous l'atteignons. Ce qui est permanent ne peut pas être atteint et ne peut pas être perdu.

Vous savez qu'on ne peut pas faire confiance aux apparences. Les ombres ne sont pas fiables. Les images non plus. Ce que vous avez supposé être solide et réel ne peut pas être fiablement déclaré solide et réel. Tout ce qui va et vient, change ou disparaît, ultimement ne peut être déclaré fiable, sauf pour aller et venir, changer ou disparaître.

Si vous cherchez ce qui est absolu, ce qui est permanent, alors vous devez arrêter de regarder ce qui est relatif et impermanent. Stopper cette recherche révèle le Soi comme non-lieu en particulier et personne en particulier.

Si vous écoutez juste ces mots, il se peut que vous vous appropriez quelque chose de particulier. S'il vous arrive de remarquer que la substance de ces mots, et les mots eux-mêmes vont et viennent, alors vous saurez que les mots eux-mêmes ne sont pas dignes de foi. Ce en quoi les mots s'élèvent, quoi qu'il en soit, ce vers quoi ils pointent, ce en quoi ils existent, et en quoi ils retournent est la permanence, elle-même- vraie, présence éternelle-, ici maintenant, et toujours.

Gangaji

J'ai cru sauter dans l'inconnu, mais en réalité j'ai seulement fondu en moi-même.

Et Cela s'est re-connu.

J'ai cru faire un chemin et passer du moi au Soi, mais en réalité il n'y a toujours eu que "Je" jouant à "je", jamais deux, toujours l'Un.

J'ai cru être limitée, mais en réalité ce n'étaient que des pensées : je suis l'illimité.

J'ai cru qu'il y avait des autres qui me faisaient peur, mais en réalité il n'y a toujours eu que moi jouant à cache-cache.

J'ai cru en un Dieu à l'extérieur de moi et me jugeant de mes mauvaises actions, mais en réalité Dieu joue à être moi (il est au bal costumé) et est Amour ; c'est le mental et sa programmation qui jugent par ignorance.

J'ai cru être un centre de contrôle qui pouvait choisir, décider, maîtriser, mais en réalité je suis la Vie, libre, spontanée, pourvue d'une intelligence globale qui dépasse le mental.

Il peut se reposer en ce que Je Suis.

Ici et maintenant, Je Suis !

L'invitation est : retourne l'attention de ce qui est objectivable vers l'Absolu non objectivable.

Ne cherche rien en particulier, laisse-toi Être Cela sans formes, ni nom.

Muriel

Se donner le Darshan

Ne plus mendier l'amour...

Basculer dans la Réalisation : Je Suis Amour.

Et depuis là, offrir à toutes les facettes de notre humanité cet amour inconditionnel,

tel un baume silencieux posé sur chaque partie du vécu.

Cet Amour pur, que l'on perçoit dans le regard ou les bras d'Amma quand elle donne le Darshan, n'est pas réservé à quelques êtres.

Il vit en chacun.e.

Il est là, disponible, à travers toi.

Lors de la session de juillet de l'École de la Liberté (5ème parcours commencé il y a 1an),

l'invitation spontanée a jailli pour une participante : Donner le Darshan.

Voici ses mots, son témoignage :

"À l'instant de l'invitation à donner le darshan, je reste quelques secondes sans comprendre réellement que c'est à moi que s'adresse l'invitation à offrir... un micro-étonnement, comme si la " petite personne" ne pouvait pas le concevoir...

Il me faut lâcher totalement "l'idée" et me laisser ressentir le socle... laisser l'invitation S'ACCOMPLIR d'elle-même.

J'observe alors le corps se lever, tendre les bras, il n'y a plus de pensées, pas d'émotions, je ressens simplement la chaleur dans le cœur... puis ÇA TRANSMET naturellement... avec Muriel (une autre participante), par le zoom, c'est par le regard que ça transmet... avec les êtres présents, le hug prend la forme d'un seul cœur vibrant... C'est simple et tranquille ...

De retour sur ma chaise, c'est simple et tranquille...la joie est là...

Geneviève "

Donner le Darshan, ce n'est pas quelqu'un qui le fait ! C'est directement l'Amour pur qui se donne."

Toutes les expériences issues du paradigme de la séparation sont en quête d'amour…

Elles croient en manquer.

Et si, au lieu de chercher à recevoir,

tu offrais le Darshan à ta propre structure ?

Être la Présence, et aimer chaque aspect de soi.

S'embrasser de l'intérieur.

Accueillir les parties blessées, oubliées, jugées…

Les envelopper de cette tendresse sans cause.

J'en ai fait l'expérience et tout fond en l'Amour.

Une détente s'installe,

et la clarté surgit :

il n'y a que cela…

Un Amour sans attente, sans désir.

Juste la béatitude d'Être.

Veux-tu essayer ?

C'est très simple.

Plonge ton attention au cœur de toi,

dans cet espace immobile, ce puits sans fond d'Amour inconditionnel.

Laisse-toi être.

Puis choisis ce qui résonne pour toi :

• Laisse les aspects personnels se déposer en cet Amour.

Comme des enfants fatigués qui trouvent enfin refuge dans les bras de l'Accueil.

Ou

• Depuis l'évidence d'être Amour,

prends dans les bras du cœur chaque facette qui se présente et offre-lui le Darshan.

Je serais heureuse de lire ton témoignage, ton vécu. N'hésite pas à me le partager ...

Depuis que la bascule s'est faite,

je perçois combien la structure individuelle se transforme, influencée par la Paix et la Présence.

Elle évolue, elle se réinforme,

baignée par la Source.

Il y a l'évidence :

Nous sommes Amour, Paix, Félicité.

Et la personnalité,

inhérente à cette manifestation,

se laisse doucement traverser.

Le poids de l'illusion s'est dissous.

La séparation n'est plus qu'un vieux rêve.

Alors, tout circule.

Libre.

Fluide.

Aimé.

Amour et Bénédiction

Muriel

Quand tu demandes, sois prêt à recevoir…

J'ai demandé à ce que se libèrent les derniers attachements et voiles.

J'ai reçu.

Cela s'est accueilli.

Cela se fait…

Incroyable intelligence à l'œuvre.

Je ne souhaite pas posséder plus de biens, plus de sécurité, mais être affranchie de toutes illusions.

Demande, et tu reçois !

Ce qui peut être ébranlé, ce sont les idées qui ont été crues.

Laisse tout s'effondrer, il restera toujours toi, ce beau Silence, cette Paix inébranlable…

Ce que nous sommes est la seule stabilité et vérité.

Ne t'attache plus à des chimères.

Sois libre et vivant !

C'est la prière qui se propose.

Amour vibrant,

Muriel

Ma nature est Béatitude

Extrait de l'Avadhûta gîtâ

Que tout ceci soit réel,

Que tout ceci soit irréel,

N'est pas pour moi un objet de pensée.

Ma nature est Béatitude, je suis libre.

Je ne perçois ni nuit ni jour,

Ni dehors ni dedans,

Et ni non plus de division intérieure

Ma nature est Béatitude, je suis libre.

Conscience et inconscience n'ont pas pour moi d'existence,

La forme de la conscience je l'ignore.

Comment parler de conscience et d'inconscience.

Ma nature est Béatitude, je suis libre.

Je ne suis pas relié au juste. Je ne suis pas relié à l'injuste.

Je ne suis pas relié à la servitude. Je ne suis pas relié à la délivrance.

Être relié ou être séparé, je l'ignore.

Ma nature est Béatitude, je suis libre.

Haut et bas n'ont jamais pour moi d'existence,

Je suis simplement au milieu, sans amis ni ennemis.

Comment parler alors du bien et du mal.

Ma nature est Béatitude, je suis libre.

La sagesse résonne en chacun

Ces textes sont des invitations à reconnaître notre nature véritable, au-delà des formes et des identités temporaires. Ils pointent vers cette évidence silencieuse qui est notre essence commune.

Que ces mots puissent résonner en toi et te ramener à cette paix fondamentale que tu es déjà.